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CLINIQUE JAP

HISTORIQUE ET MISSION

La Clinique JAP du CHUM a été fondée en 1999 par Dre Béatrice Granger avec une petite équipe d’ergothérapeutes et travailleurs sociaux en vue d’offrir aux jeunes aux prises avec une psychose débutante de  meilleures possibilités de rétablissement par le biais d’une intervention interdisciplinaire spécialisée, précoce, intensive, axée surtout sur les services dans la communauté.  Cette approche novatrice, démontrée comme la plus efficace pour permettre la rémission des symptômes et la réinsertion des jeunes dans un rôle social a été développée au début des années 1990 en Australie et est maintenant répandue à travers le monde.  Avec les années,  la clinique a pris de l’ampleur et offre maintenant des services à plus de 300 jeunes du centre-ville de Montréal à chaque année.  La Clinique JAP fait partie des membres fondateurs de l’Association des Programmes pour Premiers Épisodes Psychotiques (AQPPEP).

Rencontre avec Dre Amal Abdel-Baki, psychiatre à la Clinique JAP du CHUM

MISSION DE LA CLINIQUE JAP

Depuis 1999, la Clinique JAP s’est donnée comme mission :

- D’offrir un accès facile et rapide à un traitement pour jeunes adultes souffrant de psychose
- D’offrir un traitement basé sur la collaboration tant avec le jeune adulte que ses proches, dans un climat d’espoir réaliste
- D’atteindre une rémission des symptômes de la psychose et la réintégration du patient dans son milieu et dans ses rôles sociaux significatifs
- D’offrir une gamme étendue de services à la fine pointe des connaissances actuelles
- De promouvoir l’importance de la prise en charge précoce et intensive des jeunes souffrant d’un épisode psychotique dès les premiers signes

OBJECTIF DE LA CLINIQUE JAP

Détection précoce de la psychose en collaboration avec les organismes communautaires partenaires du CHUM.
- Intervention précoce et intensive auprès du patient et de ses proches dans une approche de collaboration et de continuité de soins.
- Formation et éducation 

La Clinique JAP fait partie du département de psychiatrie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). En tant qu’hôpital universitaire, elle accueille et forme des étudiants stagiaires et des résidents de diverses disciplines (médecine, psychiatrie, ergothérapie, travail social, soins infirmiers, etc.) intéressés à développer leurs connaissances et habiletés dans ce secteur de soins.

En plus des conférences scientifiques offertes aux médecins, psychiatres et autres professionnels de la santé, la Clinique JAP offre également de la formation et des conférences éducatives au sein des organismes communautaires ou scolaires; intervenant auprès des jeunes ou encore aux associations de soutien pour les proches de gens atteints de maladie mentale, afin de sensibiliser les gens à l’importance de l’intervention précoce pour la psychose.

À QUI S’ADRESSE LES SERVICES DE LA CLINIQUE JAP?

- Aux jeunes adultes de 18 à 35 ans
- Aux jeunes atteints d’une psychose affective ou non affective comme diagnostic principal
- Aux jeunes jamais traités ou traités depuis moins d’un an pour une psychose
- Aux jeunes résidant sur le territoire desservi par les CSSS Jeanne-Mance et coeur de l'île. Votre code postal doit comporter l'une des trois premières lettres suivantes: H2H, H2K, H2L, H2T, H2V, H2W, H2X, H2Y, H2Z, H3B, H5B ou H2J.

COMMENT AVOIR ACCÈS AUX SERVICES DE LA CLINIQUE JAP

Les jeunes peuvent être référés par des professionnels en santé mentale, des médecins, des psychologues ou intervenants travaillant auprès de jeunes. La famille, l’école, les amis ou les personnes elles-mêmes peuvent également soumettre une demande de consultation en communiquant avec la Clinique JAP. Voir informations sur la page Contact.

L’ÉQUIPE

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Dre Amal Abdel-Baki, M.Sc., FRCPC

Dre Amal Abdel-Baki a complété sa formation médicale et sa résidence en psychiatrie à l’Université Laval en 2001. Elle a complété à l’Université de Montréal, une maîtrise en sciences biomédicales sur les facteurs prédicteurs de l’évolution à long terme de la schizophrénie au Québec. Elle a complété un an de formation complémentaire en recherche et en clinique (fellowship) à EPPIC, Melbourne, Australie avec l’équipe du Pr Patrick McGorry (leader du mouvement international de détection et intervention précoce pour la psychose). Depuis plusieurs années, elle s’intéresse à la détection et l’intervention précoce pour la psychose chez les jeunes, de même qu’aux approches de traitement psychosociales, à la psychothérapie cognitivo-comportementales spécifiques pour la psychose et au retour à l’activité productive (travail-études) chez les jeunes atteints de psychose. Elle travaille à la Clinique JAP depuis 2002 en tant que psychiatre et chef de la Clinique et de la recherche.

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Dr Jean-François Morin, M.Sc., FRCPC

Dr Morin est médecin psychiatre à la Clinique JAP du Continuum santé mentale jeunesse du CHUM depuis janvier 2020. Il est professeur adjoint de clinique au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal. Il a terminé ses études médicales et sa résidence en psychiatrie à l’Université Laval en 2015. Il est titulaire d’une maîtrise en épidémiologie recherche clinique de l’Université Laval. Depuis 2015, il est impliqué dans les soins offerts aux patients présentant un premier épisode psychotique et il pratique la psychothérapie basée sur la mentalisation. Après avoir travaillé quelques années à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur, Dr Morin a complété une formation complémentaire en clinique et en recherche (fellowship) à Londres, Royaume-Uni, et à Paris (France). Sa surspécialisation en intervention précoce de la psychose s’est déroulée au Westminster and Kensington & Chelsea Early Intervention in Psychosis Team de Central North West London NHS Foundation Trust et à l’hôpital de jour Schizophrénie de Corentin-Celton des Hôpitaux Universitaires Paris-Ouest, en France. Il a aussi participé à la recherche dans le domaine des états à haut risque de psychose au Department of Psychosis Studies, Institute of Psychiatry, Psychology & Neuroscience, King’s College de Londres. Il a développé une expertise dans l’intégration des jeunes 14-18 ans aux programmes de psychiatrie adulte et à l’évaluation de cas complexes liés aux traumatismes et à la personnalité. Pinel.

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Dre Clairélaine Ouellet-Plamondon, M.Sc., FRCPC

Dre Clairélaine Ouellet-Plamondon est médecin psychiatre au département de psychiatrie du CHUM. Elle est professeure adjointe de clinique au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal et chercheure au CR-CHUM.

Après une formation en sciences biomédicales, la Dre Ouellet-Plamondon a complété ses études en médecine et, de façon concomitante, une maîtrise en sciences biomédicales (programme MD/MSc) à l’Université de Montréal. Par la suite, elle a fait sa résidence en psychiatrie à la même institution. Après sa spécialisation, elle a joint le Center of Addiction and Mental Health (CAMH) de Toronto pour une formation complémentaire en premier épisode psychotique et trouble concomitant, psychose et toxicomanie (Clinical Fellowship in Addiction Psychiatry and Schizophrenia). Depuis 2013, elle travaille au CHUM comme psychiatre au sein des équipes de la Clinique JAP (Jeunes Adultes Psychotiques) et de l'unité de psychiatrie des toxicomanies (UPT). Ses intérêts cliniques et de recherche se concentrent sur les psychoses débutantes et les troubles d'usage des substances. Elle s’intéresse aussi à des pratiques innovantes telles que l’intervention par la nature et l’aventure.

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Dre Laurence Artaud, M.Sc., FRCPC

Dre Laurence Artaud a complété sa formation médicale et sa résidence en psychiatrie à l'Université de Montréal en 2003. Elle a également complété une maitrise en sciences biomédicales à l'Université de Montréal portant sur les raisons qui influencent la participation aux soins chez les jeunes adultes en début de psychose.

Dre Artaud travaille comme psychiatre et professeur clinicienne à la Clinique JAP du CHUM depuis 2006.

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Dominique Boudreau, infirmière chef

Dominique Boudreau détient une maitrise en sciences infirmières de l’Université de Montréal et une certification canadienne en soins psychiatriques et santé mentale octroyée par l’Association des Infirmiers et Infirmières Canadiennes. Membre de l’OIIQ depuis 1996, elle a travaillé comme infirmière clinicienne auprès des jeunes adultes présentant des problématiques de santé mentale et sociales depuis ses tout débuts dans la profession. Arrivée au CHUM en 2007, elle a d’abord été infirmière à la Clinque JAP, puis conseillère cadre en soins infirmiers pendant plusieurs années. Aujourd’hui, elle assume la responsabilité d’infirmière chef des services de psychiatrie du CHUM. Dominique centre sa pratique sur la qualité et la sécurité des soins offerts dans les secteurs qu’elle gère ainsi que le respect de l’être humain et de ses capacités. C’est pourquoi le rétablissement, les droits des patients et la proximité avec ceux -ci ainsi qu’avec leurs proches sont primordiaux pour elle.

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Marilyn Paquet, ergothérapeute, chef d'équipe

Marilyn Paquet a complété une maitrise en ergothérapie à l’Université de Montréal en 2009 sur le rétablissement des personnes ayant des troubles mentaux graves dans le contexte québécois. Le continuum des soins pour les services en santé mentale jeunesse-adulte demeure un de ses intérêts, ainsi que le vocational case manager. En 2016, elle a complété son certificat en gestion de la santé et des services sociaux à l’Université de Montréal. Elle travaille à la Clinique JAP depuis 2010 et assume le rôle de chef d’équipe depuis 2019. Elle contribue à la formation des intervenants de l’équipe et des partenaires externes.

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Marie-Pier Duquet, infimière, chef d'équipe

Marie-Pier travaille en psychiatrie depuis son arrivée au CHUM en 2010. C’est en 2012 qu’elle débutera son expertise à la Clinique JAP. Infirmière clinicienne de formation, elle s’est approprié à merveille le rôle d’intervenante-pivot après avoir bien rempli le rôle d’infirmière à la clinique. Six ans plus tard, elle est devenue une source de référence dans l'équipe. Marie-Pier est devenue chef de l’EQIIP Sol, une équipe pour les jeunes itinérants, psychotiques et toxicomanes. Elle coordonne en tant que chef d’équipe une table d’échange (communauté de pratique) qui se réunit mensuellement autour des enjeux de détection et d’intervention précoce pour la psychose et troubles comorbides auprès des jeunes de la rue.

À travers les années, elle s’est impliquée dans de nombreux groupes (TCC anxiété, groupes réguliers, groupe plein-air, groupe de support pour parents et la formation pour les futures cliniques de premier épisode) mais a aussi pris des responsabilités dans l’animation des réunions et la supervision/mentorat des nouveaux intervenants. Connue pour sa bonne humeur, Marie-Pier adore travailler avec les jeunes, elle a à cœur le rétablissement des jeunes et le bon fonctionnement de l’équipe.

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Stéphanie Dagenais, infirmière

Stéphanie Dagenais a complété une technique en soins infirmiers à Montréal, suite à ses études elle a débuté sa carrière au Centre des naissances à l’hôpital St-Luc. Par la suite, elle a complété sa formation à l’Université de Sherbrooke avec une concentration en santé communautaire au Baccalauréat en sciences infirmières. Elle travaille depuis 2015 au département de psychiatrie du CHUM, où elle a travaillé sur l’équipe volante en psychiatrie et, depuis janvier 2016, elle a joint l’équipe JAP. Elle a un intérêt particulier pour la promotion de la santé, la réduction des méfaits et la réadaptation.
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Erhel Diard, IPSSM

Erhel Diard a complété ses études d’infirmière en France en 2010. Elle a un parcours varié : plusieurs années en santé mentale sur différentes unités d’hospitalisation et d’urgence, tant en France qu’à Montréal, en recherche (thérapie Avatar), ainsi qu’en soins physiques et une mission de solidarité internationale de 6 mois en Inde. Elle a fait partie de la première cohorte formée pour être infirmière praticienne spécialisée en santé mentale, à l’UdeM. C’est depuis 2019, qu’elle exerce ces nouvelles fonctions d’IPSSM au CHUM, à la clinique JAP, auprès de jeunes présentant un premier épisode de psychose. Elle aime particulièrement faire preuve de créativité pour adapter ses approches aux besoins des jeunes. Elle est également impliquée dans le volet formation de l’AQPPEP (Association Québécoise des Programmes des Premiers Épisodes de Psychose).

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Samuel Dubuc-Mageau, travailleur social

Samuel Dubuc-Mageau a complété son baccalauréat en travail social à l’Université du Québec en Outaouais en 2014. Il a ensuite travaillé pendant trois ans dans le milieu communautaire à Montréal, au niveau de la problématique d’itinérance. Il a joint le service social du CHUM en 2016, et depuis 2017, il travaille dans le volet EQIIP SOL desservant la Clinique JAP. Le projet vise particulièrement ses cordes en termes d’intervenant.
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Mélanie Gagnon, travailleuse sociale

Mélanie Gagnon a complété des études en anthropologie et en coopération internationale qui l’ont mené à travailler au Burkina Faso et en Estonie en prévention des maladies infectieuses et auprès des toxicomanes. À son retour, elle s’est intéressée à l’intervention dans le domaine de la santé mentale, de la toxicomanie et de l’itinérance. Elle a travaillé de nombreuses années dans le milieu communautaire auprès de ces clientèles. Elle a par la suite intégré le Centre de recherche du CHUM et a travaillé sur des projets en toxicomanie et maladies infectieuses. Parallèlement à ses activités en recherche, elle a entrepris un baccalauréat en travail social, terminé en 2016, avant d’intégrer la Clinique JAP à l’été 2017.
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Marie-Pascale Gagnon, ergothérapeute

Marie-Pascale a gradué en ergothérapie de l’Université de Montréal en 2017. Au cours de son parcours académique, elle a pu ouvrir ses horizons sur la santé mentale via l’exploration de diverses cultures et approches, ayant réalisé un stage à une clinique privée de santé mentale en France, puis du bénévolat à l’Instituto de psicatria Gregorio Pacheco en Bolivie. Elle a ensuite débuté sa carrière dans une équipe de suivi intensif dans le milieu (SIM) de l’Institut universitaire de santé mentale de Montréal, qui prône l’intervention dans la communauté, le travail interdisciplinaire et l’autonomie des adultes atteints de problèmes de santé mentale chroniques. C’est depuis 2020 qu’elle s’est jointe à l’équipe JAP du CHUM. Au travers de toutes ces expériences, elle met une place prépondérante à l’expérience du jeune dans ses interventions, prônant une approche de partenariat avec celui-ci et intègre la promotion de l’activité physique pour le rétablissement.

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Mathieu Giguère-Allard, ergothérapeute

Mathieu est ergothérapeute depuis 2011, diplômé de l’Université de Montréal. Il a travaillé 4 ans en psychiatrie générale (unités d’hospitalisation) comme en médecine-psychiatrie des toxicomanies (volet interne) et a développé un intérêt particulier par rapport aux problématiques d’abus de substance. À JAP depuis fin 2015, il croit en l’activité comme médium thérapeutique, il aime d’ailleurs beaucoup JOUER dans sa vie (jeux de société, sports individuels et d’équipe, musique) et comprend l’importance d’une vie bien équilibrée! Il aime le travail d’équipe, aime créer un lien avec les jeunes, même si parfois ce lien représente un défi; diagnostic et aide difficiles à accepter lorsqu’on ne perçoit pas la situation de la même manière que l’équipe traitante! De plus, il s’implique en enseignement (programme d’ergothérapie - volet santé mentale, reçoit stagiaires) depuis sa graduation. Il occupe également le rôle de coordonnateur en ergothérapie pour les programmes de santé mentale au CHUM.

En tant qu’ergothérapeute, il s’intéresse à la personne dans son ensemble et souhaite qu’elle puisse développer son potentiel et maximise le plus d’opportunités d’occupations possibles, car parfois l’épisode psychotique vient jouer sur d’importants projets comme l’école ou le travail.

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Léa Léveillée Elbariz, infirmière

Léa Léveillée Elbariz a débuté sa carrière en travaillant en psychiatrie à l’Hôpital Notre-Dame après avoir complété une technique en soins infirmiers. Elle poursuit ensuite ses études tout en maintenant son emploi comme infirmière en psychiatrie et a depuis son baccalauréat en sciences infirmières (2019). Elle a développé son expertise clinique en travaillant dans divers départements en santé mentale. Ces expériences lui ont permis de devenir intervenante-pivot en clinique externe à l’ÉQIIP-SOL. Elle a à cœur le travail en partenariat avec les jeunes et les divers acteurs permettant leur rétablissement. Un de ses intérêts premiers est d’intervenir directement auprès de la personne dans son milieu.

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Édith Maisonneuve, travailleuse sociale

Edith Maisonneuve a complété un Baccalauréat en service social à l’Université de Sherbrooke en 2011. Elle travaille au CHUM depuis sa graduation et a accumulé des expériences dans plusieurs spécialités dont la neurologie durant 4 ans. Elle travaille à la Clinique JAP depuis 2016 et s’est jointe en 2017 à l’EQIIP Sol. Elle s’intéresse aux enjeux systémiques en lien avec l’itinérance et la santé mentale. On la voit régulièrement au groupe de sport qu’elle considère comme un levier pour amener les jeunes à se mettre en action.

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Jean Manneville Jr. Theagene, pair-aidant/kinésiologue

Jean détient 25 ans d’expérience à titre d’entraîneur personnel auprès de différentes clientèles, ce qui lui donne une expérience très diversifiée dans le domaine de l’activité physique. Il a complété une Maîtrise en Kinésiologie à l’UDEM en décembre 2020. En plus de ses connaissance en activité physique Jean est un Pair-Aidant certifié de l’AQRP et de Peer Support Canada. Jean est l’initiateur et l’animateur du groupe de Télékinésiologie (Entrainement par vidéoconférence) un service toujours offert 3/semaine à ce jour par la clinique JAP. Jean compose avec un problème de santé mentale depuis 20 ans et son expérience en tant que personne atteinte pourra certainement servir de modèle de rétablissement pour beaucoup d’usager.ère.s. Son principal moteur de rétablissement passe par l’activité physique. Une des grandes aspirations de Jean est d’encourager les jeunes adultes atteints de psychose à prendre en main leur santé mentale et physique dans le but qu’ils trouvent, tout comme lui, un équilibre dans leur vie.
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Marie-Pier Proulx, travailleuse sociale

Marie-Pier Proulx s’est jointe à l’EQIIP SOL de la Clinique JAP à titre de travailleuse sociale en juin 2021, tout juste après avoir obtenu son baccalauréat en travail social à l’Université du Québec à Montréal. Avant de travailler auprès de l’EQIIP SOL, Marie-Pier a cumulé plusieurs années d’intervention dans le milieu communautaire, notamment auprès des filles et des femmes en difficulté. Également artiste, elle a complété une formation professionnelle à l’École de danse contemporaine de Montréal (2016) et un diplôme d’études collégiales en danse contemporaine au Cégep de Saint-Laurent (2013). Pour Marie-Pier, la danse et le travail social ont toujours été intrinsèquement reliés. Son engagement social se fait ressentir dans l’ensemble sa carrière artistique où elle mène plusieurs projets d’art en communauté, dont la pièce de théâtre forum Le contrôle du corps des femmes créée en concertation avec les participantes du Centre des femmes d’ici et d’ailleurs et les membres de Vichama Collectif. Résolument inventive et engagée, Marie-Pier a à cœur le bien-être des jeunes auprès de qui elle travaille. Elle saura écouter, épauler et accompagner les jeunes dans le chemin du rétablissement.

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Audrey Rainville, travailleuse sociale

En 2007 pendant un stage de coopération internationale au Togo, Audrey s’initie et se familiarise avec l’intervention sociale. Cette expérience la mènera dès son retour à travailler auprès des femmes en difficulté au pavillon Patricia Mackenzie de la Mission Old Brewery et à l’Auberge Madeleine où elle a été intervenante et a animé différents ateliers de groupe. Période pendant laquelle elle a complété un baccalauréat à l’école de travail social de l’UQAM en 2012. Elle est travailleuse sociale en milieu hospitalier depuis et a intégré l’équipe JAP en 2018.
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Carmela Schiraldi, ergothérapeute

Carmela Schiraldi est ergothérapeute en santé mentale depuis 2009. Elle travaille onze ans à l'Institut Universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM), auprès d'une clientèle variée (troubles anxieux et de l’humeur, troubles psychotiques, toxicomanie et psychiatrie légale). Elle met sur pied divers partenariats avec la communauté afin de créer des opportunités de rétablissement à travers divers médiums pour les patients (p.ex. troupe de théâtre, groupe de sports adaptés). De plus, elle développe une pratique en clinique privée auprès d’une clientèle adulte aux prises avec des problèmes divers liées à la santé mentale. Également, elle participe activement à la mission d’enseignement prônée par la discipline notamment en supervisant des stagiaires universitaires et en participant à des événements de rayonnement de l’ergothérapie en santé mentale. Depuis 2020, elle fait un retour à ses premiers amours et joint l’équipe de la clinique JAP au CHUM. En tant qu’ergothérapeute, elle prône la personne dans sa globalité au centre de ses interventions, et mise sur les rêves et désirs des jeunes pour les engager dans leur processus de rétablissement.

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Anne-Marie Tear, travailleuse sociale

Ayant passé quelques années à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal comme éducatrice spécialisée, Anne-Marie a développé un intérêt fort pour la santé mentale et surtout, pour faire avancer les patients dans leur rétablissement, même lorsque ceux-ci se retrouvaient dans un contexte difficile. Elle a par la suite complété son baccalauréat en travail social lui permettant d’exercer sa profession à la Clinique JAP et plus précisément dans l’ÉQIIP SOL. Anne-Marie est avant tout une personne aimable, armée de patience, drôle et vers qui on a rapidement tendance à se confier. Pour la clientèle, on sait qu’elle prend au sérieux les demandes et intérêts des jeunes et qu’elle fera tout en son pouvoir pour trouver des compromis et des solutions!
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Laetitia Tiffou, ergothérapeute

Graduée de l'Université de Montréal en 2013, Laetitia a débuté sa carrière comme ergothérapeute en réadaptation au travail et en douleur chronique en clinique privée. À la recherche de nouveaux défis, elle a fait un bref passage en CLSC en soutien à domicile avec les personnes âgées avant de commencer à travailler au CHUM dans le service de consultation liaison (service de psychiatrie) en 2020. Elle a intégré l'équipe de la clinique JAP en 2021, une clientèle qui l'attirait par la nature des interventions diversifiées et le travail d'équipe qui est au cœur des interventions. L'ergothérapie a pris un nouveau sens pour elle en travaillant avec ces jeunes qui traversent un moment charnière de leur vie tout en faisant face à de nombreux défis.

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Audrey Vézina, ergothérapeute

Ergothérapeute de formation, Audrey a travaillé en neurologie depuis sa graduation en ergothérapie (maîtrise) en 2013 à l’Université de Montréal. Cependant, Audrey a toujours eu un intérêt pour la santé mentale depuis un stage marquant à l’hôpital Notre-Dame en psychiatrie inscrit dans son parcours académique, où la défense des droits des patients et l’autonomisation étaient mis de l’avant. Son arrivée à la Clinique JAP en 2017 constitua un défi professionnel, mais aussi une opportunité de redécouvrir la relation d’aide sous un angle différent.

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Dre Béatrice Granger, MD, FRCPC

Suite à ses études spécialisées en chirurgie, Dre Granger a travaillé comme chirurgienne à Val-D’Or pendant quelques mois, suite à quoi, elle a complété une 2e spécialisation en psychiatrie. Elle a fondé la Clinique JAP en 1999 constatant le besoin de ce genre de prise en charge pour cette clientèle. Femme dynamique et innovatrice, elle a aussi fondé l’hôpital de jour pour les troubles psychotiques du CHUM.