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Psychose et risque suicidaire

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Vivre une psychose apporte son lot de difficultés et ça peut même parfois sembler insurmontable. Jusqu’à un jeune sur deux a des idées suicidaires au moment de consulter pour son premier épisode psychotique (PEP) et jusqu’à un jeune sur 10 a fait une tentative de suicide peu de temps avant de recevoir de l’aide. Généralement, les idées suicidaires et les tentatives de suicide diminuent avec un suivi médical et psychosocial.

 

Quand on vit des idées suicidaires, c’est important d’en parler à ses proches ou à un professionnel et de ne pas rester seul avec cette détresse. Recevoir de l’aide tôt et rapidement ainsi qu’avoir le soutien d’une clinique PEP peuvent aider à soulager cette détresse et diminuer les idées suicidaires et les tentatives de suicide.

 

Un ensemble de facteurs et d’événements peuvent mener à des idées suicidaires. Il n’y a pas de cause unique. Le fait d’avoir déjà vécu des idées suicidaires ou d’avoir fait une tentative de suicide, la dépression et la consommation problématique d’alcool et de drogues peuvent toutefois contribuer à vivre des idées suicidaires pendant une plus longue période. À tout moment, quand on présente ces symptômes ou qu’on pense au suicide, il est important d’en parler rapidement et de recevoir de l’aide.

 

 

Si on s’inquiète pour un membre de notre entourage, il faut écouter notre ressenti et ouvrir le dialogue.

« C’est difficile ce que tu vis, est-ce que ça t’arrive d’avoir des idées suicidaires? »,

« Je m’inquiète pour toi, est-ce que ça t'arrive de penser à vouloir mourir? »,

« Penses-tu au suicide, parfois? ».

Ne restez pas seul avec vos inquiétudes, amorcez la discussion ou encore parlez-en à un professionnel.

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Ainsi va la vie(tesse)

une création de Susanne Serres et Veronika Leclerc Strickland.

 

Réalisé à partir d’entrevues menées auprès de jeunes ayant une expérience vécue, de membres de l’entourage ainsi que de professionnels, ce court métrage aborde, à travers le parcours de Noé, les idées suicidaires dans le contexte d’un premier épisode psychotique.

Il peut être utilisé pour susciter la discussion par des professionnels de la santé dans un cadre clinique.

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Synopsis du film

Pour la première fois de son existence, Noé a l’impression que toute sa vie s’effondre après avoir vécu un premier épisode psychotique. L’histoire se situe quelque temps après cet épisode, lorsqu’elle commence à aller mieux. Elle nous lit une lettre qu’elle a écrite à la psychose, la maladie qui l’afflige. Noé a peur de reperdre pied, de revivre un autre épisode psychotique… Pour elle, faire une psychose ne s’arrête pas seulement à perdre le contact avec la réalité, c’est aussi vivre avec le «après».

Noé s’adresse également à sa mère et à sa famille qui l’ont soutenue tout au long de son périple vers le rétablissement. Elle leur partage ses sentiments et ses pensées alors qu’elle vivait des moments de découragement et que la vie lui semblait trop difficile. À travers le cheminement de Noé, voyez comment la mise en place de stratégies et le soutien des proches lui ont permis de se reconstruire et de retrouver l’espoir.

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Affiche pouvant être utilisée comme outil de sensibilisation. Pour une meilleure qualité de l'image, veuillez imprimer l'affiche en format 11 x 17.

 

Tu as besoin d'aide?

Parles-en à ton psychiatre ou ton intervenant à la clinique.

Il y a aussi des ressources pour t’aider 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 si tu as des idées suicidaires ou si tu es inquiet pour un proche.

  • Par clavardage via le site web : www.suicide.ca
  • Par  téléphone : 1-866-appelle
  • Par message texte : 535-353

Sites web

https://commentparlerdusuicide.com

https://oseparlerdusuicide.com

Applications

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Témoignage

 

Je me souviens de m’être sentie face à un dilemme: vivre pour moi ou vivre pour faire plaisir aux autres d’être là.

Durant quelques mois, je me suis accrochée et j’ai décidé de vivre pour les autres,

car si ça n’avait été que de moi, je ne serais pas restée très longtemps.

J’ai repoussé et repoussé la date de mon départ par amour pour ma famille, mon amoureuse et mes ami.e.s.

Pour ne pas ternir par mon geste un moment important de leur vie.

Alors si on me demande ce qui fait en sorte que je suis encore ici aujourd’hui, je répondrais: l’amour et le temps.

Par amour, j’ai gagné du temps

et le temps m’a permis d’aller de mieux en mieux.

Le temps a permis à mes médicaments de faire effet et à mon travail en psychothérapie de m’amener à mieux vivre avec moi-même.

En vivant mieux avec moi-même, j’ai tranquillement recommencé à vivre pour moi et non pour les autres.

J’ai recommencé à avoir des projets et à me projeter dans le futur.

Bien qu’elle soit désormais derrière moi, cette période sombre de ma vie me permet aujourd’hui d’être plus sensible à la lumière, présente un peu partout.

De sorte que je savoure davantage les grands moments déguisés en petits moments du quotidien.

J’aborde la vie en étant plus éveillée;

je me sens comblée.

 

                                                                                                                        -Chingy

 
 

Projet financé par les Fonds de recherche du Québec (programme Dialogue – Volet Relève étudiante) et le Fonds de soutien à la pratique académique des psychiatres du CHUM.

 
 
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